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Colette et les bêtes
Une histoire de coeur et de mots

 



 

Il y a 150 ans, le 28 janvier 1873, naît Sidonie-Gabrielle Colette. De son enfance campagnarde à Saint-Sauveur en Puisaye, elle garde toute sa vie un profond attachement à la faune et à la flore, associé à une sensualité en éveil. Son œuvre de romancière et de journaliste demeure traversée par les éléments naturels, les herbiers, les animaux de toutes sortes, sauvages ou domestiques.

C’est à l’exploration des liens qui unissent Colette et les créatures animales qu’invite cet article trouvant sa place dans la programmation des Médiathèques, Métamorphoses : l’homme et l’animal.

À travers l’enfance d’un attachement jamais démenti, l’infinie diversité des figures animalières chéries par l’écrivaine, non dépourvues d’une certaine ambiguïté, il sera question des profondes originalité et modernité de son rapport aux animaux. Tout en rendant compte du pouvoir poétique d’un langage magnifiant la nature.

La préférence pour les bêtes

Un paradis à poils et à plumes

L'amour de Colette pour les animaux est de notoriété publique. Sans avoir besoin d'être fin connaisseur de son œuvre, chacun est en mesure de convoquer un portrait de l'auteure immortalisée en compagnie d'un animal, de préférence griffu.

S'il est souvent difficile de dire où naissent les passions humaines, tant celles-ci semblent émaner à la fois du corps et de l'âme, celle qui anime Colette prend racine dans son enfance. Élevée dans la campagne bourguignonne à Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne), elle vit heureuse entourée de sa famille et des bêtes qu'elle apprend à connaître et aimer. Du crapaud au hérisson, en passant par le chat, le chien ou l'écureuil, tous sont objet de son attention. Cette faculté à côtoyer le monde animal, Colette a tenté de l'expliquer en puisant au cœur de ses souvenirs. Pour elle, le rapport entretenu depuis son plus jeune âge avec les animaux est à chercher dans sa famille. Comme elle en témoigne à l'occasion d'un entretien donné à la RTF en 1950 : "C’est une sorte de sauvagerie dirais-je dynastique. Nous aimions tous, mes frères et moi et ma mère aussi, nous étions des fervents de la campagne pure, des animaux sauvages qu’on y trouve, des plantes…".

Mais c'est sans doute du côté de la mère de Colette, Sido, qu'il faut chercher l'origine de cet amour pour les êtres vivants. Elle qui "répugnait à toute hécatombe de fleurs" (Sido) initie sa fille aux merveilles du monde, lui inculque le respect de la Vie et la baptise d'un diminutif qui la place sous la tutelle animalière : Minet-Chéri. Dans La Naissance du jour, Colette rend hommage à son influence : "dans le cœur, dans les lettres de ma mère étaient lisibles l'amour, le respect des créatures vivantes. Je sais donc où situer la source de ma vocation…" Mais est-ce bien dans sa prime enfance qu'est née la fascination éprouvée par Colette pour les bêtes ? Ne s’agit-il pas plutôt d’une recréation littéraire ? L’écriture et la fiction magnifiant en quelque sorte la nostalgie de l'enfance et du sein maternel où "tout était féerique et simple parmi cette faune de la maison natale" (La Maison de Claudine) ?

 


Un été avec Colette, Antoine Compagnon - L'ABCdaire de Colette - Colette, Mes Vérités

 

 

« Colette n’aimait pas les bêtes » Jean Cocteau

Quel que soit le lieu où l'amour de Colette pour les bêtes prend sa source, un fait est certain : sa vie entière est placée sous le signe de cet amour. Colette est sollicitude pour tout ce qui a faim, froid, réclame un peu de chaleur. On s'attend alors à ne lire que compassion et tendresse à l'égard des animaux. Cependant, certains traits de plume montrent qu'il n'en est rien. À plusieurs reprises, Colette montre une ambivalence qui peut actuellement choquer mais qui était sans doute normale au XIXe siècle. Fille de la campagne, Colette en a hérité "le bon sens paysan" tout comme ses frères et sœurs. Dans Domino (Autres bêtes), alors que l'amour familial pour les bêtes est clamé, la description faite du chiot mort et du devenir de son corps surprend : "À peine fut-il fauché dans sa fleur qu'il nous devint indifférent" est tout ce que Colette exprime, tandis que son frère Léo s'amuse à effrayer l'autre chien avec le cadavre de son congénère et que l'aîné, Achille, propose d'en faire un festin.

Il ne s'agit pas du seul témoignage de ce genre. Si Colette, comme elle en témoigne dans l'une de ses chroniques parues dans Le Figaro en 1924, "s'émeut devant la douleur et la maltraitance que subissent les animaux" ou se soucie de ce que ressent un crapaud qu'elle gratte sur la tête, elle est capable dans le même temps de parler de la mort de son hérisson domestique de façon totalement détachée, quasi clinique. Cette ambiguïté n'est sans doute pas si courante puisque certains de ses amis en sont même choqués. Paul Léautaud, également grand amoureux des chats, se trouve interdit lorsque Kiki-la-doucette, le chat bavard de Dialogues de Bêtes, objet de descriptions passionnées de la part de sa maîtresse, est sans cérémonie "jeté dans le fossé des fortifications" une fois mort.

Colette au bestiaire

Loin de se limiter à la gente féline à laquelle on associe immédiatement son inspiration et ses textes, Colette témoigne d’un intérêt protéiforme pour les différentes espèces animales. De Dialogues de bêtes initialement publié en 1904 et complété au fil des années par Autres bêtes à de nombreux textes courts tels Prisons et paradis, Colette n’a de cesse d’entretenir un dialogue permanent avec les animaux, qu’elle observe, décrit, fait s’exprimer à la première personne. Le cœur des bêtes est son objet.

Le bestiaire est infini. Et pourtant, il faut parler du chat, incontournable, qui lui fait écrire dans La naissance du jour : « je puis susciter un chat dans un endroit où il n’y a pas de chat ». Il est présent dès le début, dans Claudine à l’école : « ma chatte Fanchette, comme nous en robe blanche, danse après les papillons de nuit, cabriolante et folle… Elle se méfie en entendant des voix étrangères et grimpe dans un sapin, d’où ses yeux nous suivent, comme deux petites lanternes vertes. » Il est là dans le dernier texte, Le fanal bleu : « je n’ai pas toujours le courage, le bon sens de refuser la porte à ceux que je nomme – oiseau, chat ou chien -, mes « visiteurs du soir ». Ils laissent ici un sillage, la trace des créatures qui firent avec moi l’échange d’un pouvoir. »

Ce chat à la fois subtil et imprévisible s’adjoint volontiers de créatures plus sauvages, qui semblent le prolonger : « Le dessin irréprochable de ses narines, la raie médiane qui les sépare, je retrouve là les perfections que je loue dans le nez de ma chatte : un nez parfait de chatte grossi quarante fois. Elle se couche en écartant les coudes, mordille une de ses griffes en cimeterre, bâille et montre sur sa langue un rude chaume d’argent. » (Prisons et paradis).

Et son alter ego le chien ne manque pas à l’appel : « encore une chienne bull ? Vous voyez. » écrit Colette dans Prisons et paradis, avant d’ajouter « j’aime que le petit chien à fin museau, le berger sage, le griffon, nouveaux, apportent à ma maison un nouvel hôte, et les surprises d’un caractère inconnu. »

Les hôtes des bois se manifestent souvent, en hommage à l’enfance vagabonde. « Tous les soirs il rentrait, tous les matins, il partait, dispos, lustré, frais, éclatant de liberté, et même de gratitude, puisqu’il n’oubliait jamais de revenir, de me prodiguer caresses et baisers d’écureuil » ; tel est Pitiriki l’écureuil de Prisons et paradis. « Il n’était pas plus gros qu’une noix qui eût eu des ailes, et son petit poitrail bombé avait la couleur des giroflées rousses. Une autorité sans bornes émanait de lui » ; lui, c’est le Rouge-gorge d’Autres bêtes.

Insectes et animaux rampants ne sont pas en reste. « Le beau zaménis vert et marron, sans venin mais mordant et inapprivoisable, venait tous les soirs au rendez-vous. Nous savons qu’il se promène parfois moustachu étrangement de gaze verte, quand il a happé la grande sauterelle à chanfrein busqué de cheval mecklembourgeois, et que vivante encore elle se défend de ses grandes pattes en dents de scie » (Autres bêtes)

Enfin, le silence des animaux que Colette tient en haute estime, se trouve particulièrement mis à l’honneur avec la faune marine. Ce sont les habitants de la flaque d’Autres bêtes, le crabe, la pieuvre, les bigorneaux, l’anémone… ou encore la crevette, qui dessine une image joliment minérale : « Je compte cinq ou six grosses crevettes d’agate transparente, élégantes, chevelues de pattes délicates, de longues barbes ; chacune porte en son centre l’herbe qu’elle digère, comme un précieux noyau de jade. »

Un silence animal suscitant fascination et curiosité qu’elle ne cesse d’interroger.

 


Colette et son chartreux - 1932

"Aimer les bêtes un peu en dompteur" Paul Léautaud

Le regard sensible

Toute sa vie durant Colette ne cesse d'observer les animaux, d'essayer de les comprendre et de s'en faire comprendre, parfois jusqu'à l'obsession. Ses écrits permettent de suivre le cheminement des interrogations suscitées par la proximité avec les bêtes.

Colette s'émerveille devant la beauté de l'animal. Tel un peintre animalier, elle pousse l'observation jusqu'à devenir maîtresse dans l'art de les décrire. Sous sa plume, les crabes bretons "ont le dos en velours de laine", le python belge un "pavage d’émail" et une femelle serval une "couleur de blé mûr". Parfois le lyrisme l'emporte comme dans le portrait qu'elle fait d'une chatte de gouttière, Prrou, dans La Paix chez les bêtes : "Regardez combien sa robe, ajustée et rase, imite les couleurs de la limace grise, la rayure du papillon crépusculaire. Un triple collier de jais barre son jabot, sobre parure de dame patronnesse. Noirs aussi, les bracelets aux pattes fines et le double rang de taches régulières qui semblent boutonner sur le ventre la robe stricte." Ce souci de la description, de l'utilisation du mot juste destiné à transcrire la complexité du corps animal amène sans doute Colette à pousser son observation. Son jugement s'affine et parvient à voir au-delà des apparences, à ne pas se laisser abuser par la beauté animale. Continuant sa peinture de Prrou, elle prend à partie le lecteur : "Le maintien est si modeste, la toison si sobrement nuancée, que vous n’avez peut-être pas remarqué la dureté cruelle du crâne large, la patte redoutable et nerveuse où s’enchâssent des griffes courbes, soignées, prêtes à combattre, la poitrine épanouie, les reins mouvants, enfin toute la beauté dissimulée de cette bête solide, faite pour l’amour et le carnage". À côtoyer les animaux, elle réussit à mettre au jour leur véritable personnalité.

 

La confiance accordée

C'est donc tout naturellement que Colette glisse de la fascination à la reconnaissance. Prenant conscience de la complexité de l'animal, de son apparente douceur et de sa cruauté, Colette reconnaît dans les animaux une certaine altérité. La connivence qu'elle ressent à leur encontre l'amène à s'émouvoir du sort qui leur est généralement réservé. "D'où vient la cruelle indifférence du patron, commerçant prospère, maraîcher qu'enrichit son jardin ou acheteur aux halles, pour son employé à quatre pieds ?", s'interroge-t-elle dans une chronique parue dans Le Figaro en 1924. Elle interpelle même directement les animaux : "Confiance des bêtes, foi imméritée, quand te détourneras-tu enfin de nous ?". Avant de s'insurger devant l'ingratitude de l'humain : "Notre manière d'exploiter l'animal domestique révolte le bon sens. Il n'y a pas de pardon, dit la sagesse paysanne, pour le propriétaire qui saccage son propre bien".

La reconnaissance d'une altérité animale pousse naturellement Colette à se faire la voix des sans voix. Elle développe une écriture animalière où les bêtes sont douées de parole. Semblant se défier de l'anthropomorphisme que l'on peut retrouver, par exemple dans les Fables de La Fontaine, où les animaux ont des attitudes trop humaines pour être honnêtes, Colette cherche dans ses textes à adopter le point de vue animal. Dans les Dialogues de bêtes, Toby-le-chien et Kiki-la-doucette observent le monde des humains et tentent de décrypter les liens sociaux et amoureux ou le fonctionnement de certains outils de leurs "Deux-Pattes".


 


Illustration par René Lelong, page 59 du livre de Colette Les Vrilles de la vigne, en fin de la nouvelle Toby-chien parle

La tentation de l’hybridation

C'est sans doute cette faculté à voir en l'animal un alter ego qui pousse Colette vers le désir de se faire reconnaître par lui. La Maison de Claudine recèle l'un des témoignages les plus justes de cette faculté de Colette à adopter les codes propres aux animaux. Après une description longue et fouillée des charmes de son nouvel animal de compagnie, un serval du Tchad nommée Bâ-Tou, l'auteure fait le récit d'un épisode où elle dut se comporter comme le félin l'aurait fait : " Un matin, elle étreignit trop fort mon bras nu, et je la châtiai. Offensée, elle sauta sur moi, et j’eus sur les épaules le poids déconcertant d’un fauve, ses dents, ses griffes… J’employai toutes mes forces et jetai Bâ-Tou contre un mur. Elle éclata en miaulements terribles… et sauta de nouveau. J’usai de son collier pour la rejeter contre le mur, et la frappai au centre du visage. À ce moment, elle pouvait, certes, me blesser gravement. Elle n’en fit rien, se contint, me regarda en face et réfléchit… elle opta pour la paix".

Cette fascination à la limite de l'obsessionnel transparaît dans les œuvres plus tardives. Dans La Chatte, Colette relate une histoire d'amour nouée entre Alain et sa chatte Saha qui se clôt par la mue du protagoniste en être hybride. Cette figure monstrueuse évoquerait un double fantasmé de Colette. Car celle-ci, lucide sur l'image qu'elle renvoie, tant à cause de son amour immodéré des bêtes qui lui fait dire dans La Naissance du jour "Je n'ai plus envie de me marier avec personne, mais je rêve encore que j'épouse un très grand chat", que de son androgynie, sait qu'elle devient de jour en jour suspecte à ses semblables. Plutôt que de contredire ceux qui s'offusquent de son anticonformisme, Colette semble le revendiquer. Ainsi, s'amusant de la ressemblance physique naturelle existant entre elle et le chat, elle en force le trait en appuyant son maquillage, ses poses ou en endossant un costume de greffier dans une pantomime jouée au Bataclan en 1912, La chatte amoureuse.

 Une écriture sensorielle

Abécédaire zoologique

Les éléments naturels sont étroitement liés à l’écriture chez Colette et les exemples d’association de la lettre et de la plante, de la lettre et de l’animal sont nombreux dans son œuvre. L’abécédaire où les signes de l’alphabet sont entrelacés de figures animales témoigne de l’enfance, de l’apprentissage de l’écriture, d’une forme vivante de la lettre qui prend chez Colette la figure d’un émerveillement sans cesse renouvelé : « Je disais donc que certaines arabesques se lisent comme des caractères d’alphabet – un O, un U, un grand C, un petit G – sur les monstrueux câbles immobiles... » écrit-elle à propos du serpent dans Prisons et paradis.

L’étoile Vesper, un de ses derniers livres, évoque quant à lui le souvenir d’un apprentissage de l’écriture en appui sur l’animal : « s’il m’arrivait de buter sur le mot « murmure » … c’était le moment, sous chacun de ses jambages égaux, d’ajouter une petite patte de chenille, une de ces petites pattes ventouses qui se collent si tenaces à la branche. A une extrémité du mot je figurais la tête… En place du mot murmure j’avais le signe chenille, beaucoup plus joli. ».

L'écrivain témoigne d'une appropriation quasiment médiévale de la lettre qui n’est pas sans évoquer la vivacité de l’enluminure et une approche ornementale, très concrète de l’écriture.

 


Colette dans son appartement de l'hôtel Claridge, du no 74 avenue des Champs-Élysées à Paris - 1932

Le ravissement du texte

Colette excelle dans l’art de la description, la fabrication littéraire d’une image qui ravit et frappe le lecteur. Son école est d’abord celle du regard, qui enseigne. Et l’écriture est la forme de ce regard, resté neuf, marqué d’enfance : « le collier de châtaignes, le sifflet d’herbe et d’écorce, la pipe faite d’un culot de gland, la crécelle qui dépend d’une demi-coque de noix, d’un fil élastique et d’une allumette, je fus seule, longtemps, à les agencer pour les remettre à des mains enfantines… quels trésors de connaissance apporterions-nous, qui vaillent ceux que verse la vague aux pieds de notre enfant ? » (Regarde… Autres bêtes).

Par ce regard attentif, Colette poursuit la quête du mot et de l’expression juste, dans une volonté de faire coïncider le réel et l’écriture. Cet idéal artistique prend dans ses descriptions d’animaux une forme souvent pleine d’humour. Il suffit de lire sa description du chat Petit-Louis dans Autres bêtes : « Ses bandeaux noirs traversaient le bel œil citron-vert, plutôt rond qu’oblique, et s’écartaient harmonieusement de chaque côté du nez blanc et des narines roses. Pour la corpulence, Petit-Louis pesait ses sept kilos. Il avait opté pour la majesté, avec de brefs intermèdes d’acrobatie et de joyeuse humeur, par exemple à la vue d’une mouche, d’un brin de duvet volant, ou d’un de ces fantômes qui peuplent la solitude mystérieuse des chats. »  

Et la récurrence des patronymes donnés aux animaux participe de cette fantaisie. Dans ce domaine, Colette excelle, égrenant les Kiki-la-Doucette, Bâ-Tou, Souci, Grignoulet, petits noms également attribués avec bonheur aux humains. De Minet-Chéri, surnom donné par Sido à Colette, à Bel-Gazou qui désigne Colette de Jouvenel, la propre fille de Colette, les exemples sont nombreux.

Cette écriture imagée à des vertus sensorielles fortes. Elle s’associe au son, à l’évocation du goût, du toucher, de l’odeur, selon une appropriation synesthésique de la nature où tous les sens sont convoqués. Il existe un véritable plaisir du texte chez Colette, qu’elle communique au lecteur.

L’anémone smaragdine, mêlée aux algues, vient d’éclore, et je plongerais bien, paupières ouvertes sous l’eau, jusqu’à ce jardin dont la fleur est verte et le feuillage empourpré, si je ne craignais un peu de rencontrer, trop près du mien, le grand œil rêveur de la pieuvre. Autres bêtes

En vraie poétesse, Colette pose sur le règne animal un regard qui le métamorphose, le magnifie, l’orne de mots pleins de saveur, dans un souci de justesse et de gourmandise, afin que « Les noms de l’oiseau, de l’arbre et de l’herbe, les chroniques de la forêt s’ajustent à leur objet comme l’abeille à la fleur ».

Colette et les bêtes

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La Maison de Claudine

Colette 1873 - 1954
Vignette du document Romans, récits, souvenirs ; Critique dramatique : 1934-1938. 3, 1941-1949

Romans, récits, souvenirs ; Critique dramatique : 1934-1938. 3, 1941-1949

Colette 1873 - 1954
Vignette du document Romans, récits, souvenirs. 1, 1900-1919

Romans, récits, souvenirs. 1, 1900-1919

Colette 1873 - 1954
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Romans, récits, souvenirs. 2, 1920-1940

Colette 1873 - 1954
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Le génie féminin : La vie, la folie, les mots. 3, Colette

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Colette 1873 - 1954
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Transfuge n°163 de décembre 2022 : Colette la gourmande

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Virgule n°213 de Janvier 2023 : Colette une écrivaine libre !

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Colette

Colette 1873 - 1954
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Dialogues de bêtes

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Œuvres. I

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