Femme à la mobylette - Jean-Luc Seigle
Reine survit comme elle peut, au chômage dans son pavillon délabré, abandonnée par son mari avec ses trois jeunes enfants.
Orpheline, Reine a été élevée par sa grand-mère communiste, héritière d’une longue lignée d’ouvrières solides et solitaires, abandonnées par leurs hommes.
Une nuit elle se prépare à commettre l’irréparable, mais au petit matin, elle reprend sa vie en main, et s’attaque au ménage du jardin.
Elle tombe sur une mobylette bleue. Trouvera-t-elle son salut avec cet engin ?
A la recherche du sixième continent : ce journal de voyage suit immédiatement le roman. L’auteur nous révèle des détails autobiographiques qui font écho à l’histoire qu’il vient de nous raconter.
Avec le roman Femme à la Mobylette Jean-Luc Seigle semble vouloir renouer avec une littérature populaire qu’initia, explique-t-il, Alphonse de Lamartine.
Il insuffle du beau, du sentiment, du romanesque dans ce qui pourrait n’être qu’un tragique fait divers.
Une poignante et bouleversante histoire de « perdante », « d’oubliée de la croissance ».