Dilili à Paris - Michel Ocelot

Née d'un père français et d'une mère calédonienne, la jeune Dilili se retrouve dans la capitale pour l'Exposition Universelle de 1900. Touché par la jeune fille, Orel, un jeune livreur, lui propose de découvrir la ville à bord de son triporteur. Mais les temps ne sont pas sûrs et Dilili court elle-même un grand danger, la capitale étant en proie à une terrible vague d'enlèvements.

Les cibles : les jeunes filles.
Les malfrats : le gang des Mâles Maîtres.
Leur objectif : réduire ces jeunes filles à l'esclavage.

Dans ce contexte inquiétant, Dilili et son nouvel ami décident ensemble de mener leur propre enquête, aidés en cela par les célébrités de l'époque tels Monet, Renoir, Sarah Bernhardt, Pierre et Marie Curie pour n'en citer que quelques-uns. Personnage attachant et émouvant, Dilili transforme cette enquête en un véritable plaidoyer en faveur de l'émancipation et de la libération des jeunes filles et des femmes.

Ce n'est plus un film en costumes, c'est un film sur une civilisation remarquable, hommes et femmes ensemble. Cependant, le premier sujet reste : lutter contre la maltraitance des filles et des femmes, fléau mondial. Les deux sujets, qui semblaient étrangers l'un à l'autre, au contraire, se mettent en relief l'un et l'autre. Mais bien sûr, cela est un spectacle, un conte de fées, comme d'habitude.. - Michel Ocelot

Pour son septième long métrage, Michel Ocelot a ainsi obtenu le César et le Prix Lumières du meilleur film d'animation 2019

En mettant en avant un univers culturel extrêmement riche et foisonnant, Michel Ocelot recrée avec le talent qu'on lui connaît l'atmosphère du Paris de la Belle-Époque. Mêlant réalisme et poésie, le réalisateur d'Azur et Asmar et de Kirikou, nous émerveille ainsi une nouvelle fois. Par son écriture et par la magie de son cinéma, il nous touche, nous alerte et nous bouleverse en nous offrant un conte humaniste pour le vivre ensemble. A voir et à revoir...

NB