Vous êtes ici

  1 /  1

Après avoir passé son enfance en province, Dominique réussit à convaincre ses parents de la laisser accompagner sa sœur, Annie, qui part à Paris. Dominique se fâche rapidement avec Annie et va habiter seule au Quartier latin où elle accumules des aventures. Elle rencontre alors Glbert, un ami de sa sœur, qu'elle décide de provoquer...

Public :
adulte
EAN :
3701258300191
Contient :
2 DVD vidéo (2 h 07 min) ; n. et b., PAL ; 1.66:1, 16/9
Langue :
français
Notes :
Droit de prêt et consultation
Notes :
Coffret Digibook prestige numéroté et limité à 3.000 exemplaires. Collection "La séance" format 142 x 194 mm comprenant 1 BLU RAY et 1 DVD avec inclus 1 livret 24 pages cousu au boitier, reproduisant des archives sur le film, incluse la reproduction de 10 photos d'exploitations cinéma sur papier glacé format 120 x 150 mm rangées dans 2 étuis cartonnés, incluse la reproduction de l'affiche originale en format 215 x 290 mm pliée en 4. Contenu des DVD et BLU RAY : une séance de cinéma complète avec les actualités d'époques, les réclames publicitaires d'époque, un film annonce, et le film complet en haute définition restauré. Bonus : "Le scandale Clouzot".
Message d'information
Site Localisation Sous localisation Public visé Cote Situation Date de retour
Médiathèque de Roanne Arts et Littérature - Adulte DF VER Disponible -

Henri-Georges Clouzot, né le à Niort et mort le dans le 17e arrondissement de Paris est un scénariste, dialoguiste, réalisateur, et producteur de cinéma français.

Il est surtout connu pour son travail dans le genre du thriller, après avoir tourné Le Salaire de la peur et Les Diaboliques, placés par la critique au nombre des plus grands films des années 1950. Il réalise également des documentaires, dont Le Mystère Picasso, déclaré trésor national par le gouvernement français.

Henri-Georges Clouzot est l'un des trois réalisateurs, avec Michelangelo Antonioni et Robert Altman, à avoir remporté les trois récompenses suprêmes des principaux festivals européens à savoir le Lion d'or, la Palme d'or et l'Ours d'or, bien que ces deux dernières récompenses sont attribuées à un seul et même film (en l'occurrence Le Salaire de la peur), ce qui n'est plus possible aujourd'hui.

Henri-Georges Clouzot est né à Niort, le . Après des études classiques, il se dirige d'abord vers le journalisme. Il commence par superviser les versions françaises des opérettes allemandes[1], puis il écrit des scénarios pour Jacques de Baroncelli, Carmine Gallone ou Viktor Tourjansky. Il enchaîne avec deux adaptations : Les Inconnus dans la maison d'Henri Decoin avec Raimu, d'après le roman éponyme de Georges Simenon et Le Dernier des six de Georges Lacombe avec Pierre Fresnay et Suzy Delair, sa compagne, d'après Stanislas-André Steeman (qu'il adaptera deux fois encore pour L'assassin habite au 21 et Quai des Orfèvres).

Il écrit quatre pièces entre 1940 et 1943[2]. Il débute réellement dans la mise en scène en 1942, bénéficiant de l'exil aux États-Unis des grands réalisateurs comme Jean Renoir, Julien Duvivier, René Clair[1]… avec L'assassin habite au 21 et reforme le couple Pierre Fresnay-Suzy Delair. Puis il réalise en pleine occupation allemande un film sur un expéditeur de lettres anonymes Le Corbeau (1943), qui donne lieu à de vives polémiques dans une France qui souffre alors de la délation. Le scénario est de Louis Chavance d'après un fait divers passé à Tulle dans les années 1920. Une campagne communiste est lancée contre Clouzot comparant son film à Mein Kampf et l'accusant d'offrir une image négative de la France et en même temps son film est condamné par les conservateurs et la Centrale catholique pour immoralité tandis que Goebbels le fait diffuser à l'étranger[note 1]. À la Libération, contrairement à la plupart des autres employés de la Continental-Films, une entreprise créée par Joseph Goebbels, Clouzot échappe à la prison, mais se voit frappé d'une suspension professionnelle à vie. Henri Jeanson écrit alors à un détracteur de Clouzot : "Mon cher, tu sais bien que Clouzot n'a pas plus été collabo que toi tu n'as été résistant".

Grâce à l'intervention de personnalités comme Pierre Bost, Jacques Becker ou encore Henri Jeanson qui signe un texte corrosif « Cocos contre corbeau », Clouzot revient à la réalisation et remporte plusieurs récompenses aux festivals de Venise, de Berlin et de Cannes avec Quai des Orfèvres en 1947 (où il offre pour la dernière fois un rôle à Suzy Delair), Miquette et sa mère en 1949, tous les deux avec Louis Jouvet, Manon (1949) (d'après Manon Lescaut de l'abbé Prévost), Le Salaire de la peur (d'après le roman de Georges Arnaud), avec Yves Montand et Charles Vanel en 1952, films ayant tous bénéficié d'une large audience. Il fut surnommé le "Hitchcock français".

Ses trois premiers films trahissent l'influence du cinéma expressionniste, et surtout de Fritz Lang. Il est animé par une sorte de perfectionnisme qui le conduit parfois à tyranniser ses acteurs. Moraliste jetant un regard souvent pessimiste sur la société, il est le réalisateur de plusieurs autres films célèbres dont Les Diaboliques (1954), film policier haut en suspense mettant en scène un couple ambivalent et ambigu interprété par Simone Signoret et Véra Clouzot, soupçonnées du meurtre du mari de cette dernière (Paul Meurisse) par un inspecteur à la logique implacable (Charles Vanel) ; Le Mystère Picasso (1956), un grand documentaire sur la méthode du peintre et sur la naissance de quelques-uns de ses tableaux ; et La Vérité (1960) avec Brigitte Bardot.

Malgré la mise en route de plusieurs projets, Henri-Georges Clouzot n'arrive pas à les concrétiser, et meurt le , sans avoir pu réaliser d'autres films après La Prisonnière (1968).

En 1994, avec L'Enfer, Claude Chabrol a repris le scénario d'un film que Clouzot n'avait pu achever trente ans plus tôt.