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Le grand déballage - Les Négresses vertes

Le grand déballage

Les Négresses vertes 1988 - ...
Because Music

Voilà l’été !

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Le meilleur des Négresses vertes entre ambiance de fêtes et nostalgie de la fin des années 80.

L’album débute par une valse à la fois dansante et émouvante qui résume assez bien ce que sont les Négresses vertes, un groupe qui prône la joie mais qui a également un regard attendri vers les petites gens. L’humour et la sensibilité se complètent et se répondent. Sur le morceau il, Helmo, le regretté chanteur du groupe, nous narre sous un air de guinguette le triste sort d’un homme qui devient sans abris, un invisible accablé par la fatalité.

« Il boit pour oublier qu’il vit, il dort pour oublier qu’il boit »

C’est aussi le cas pour le titre Famille nombreuse, ou les Négresses vertes nous peignent avec bienveillance et amusement la solidarité familiale et la vitalité des démunis, des recalés, face à la rigidité des institutions.

Mais les Négresses ce sont surtout des titres qui font danser, qui font chanter, mêlant le rock alternatif aux sonorités gipsy et aux accents musette.

Avec Sous le soleil de bodega c’est la fiesta espagnole qui est convoquée, nuit sans fin, joyeuse et enivrée.

« Fou de bagout le plus beau des gars est à genoux au pastaga »

Puis, Voilà l’été, la chaleur écrase les corps, les amours sont de passage et les villes se vident, hymne paradoxale d’une attente vite regrettée et désabusée.

« Les filles sont belles et les dieux sont ravis »

Enfin, en suivant Zobi la mouche, c’est sur des rythmes méditerranéens lancinants et hypnotiques que les esprits s’égarent, s’enflamment, se métamorphosent.

Voici donc l’album incontournable des vacances d’été, des soirées camping, des bols de sangria, des robes légères virevoltantes, des corps en sueurs, des refrains repris en cœur, du partage, du mélange et de la poésie.  

 Eh ! oh vous me reconnaissez ! 

 

 

 

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