La Ligne verte - Stephen King

Dans les années 30 au pénitencier de Cold Mountain en Louisiane, le gardien-chef Paul Edgecomb est responsable du Bloc E. Il est très attaché au règlement, mais reste très humain avec les condamnés.

Paul est secondé par plusieurs personnes dont Brutus Howell « Brutal », plutôt doux, malgré son physique impressionnant, et Percy Wetmore, personnage antipathique, qui ne travaille au Bloc E que dans l’unique but de diriger une exécution capitale. Dans le couloir de la mort il y a un seul condamné, Edouard Delacroix, meurtrier un peu simplet qui a apprivoisé une souris surdouée baptisée « Mr. Jingles ». Puis il est rejoint par John Caffey, un colosse noir, doux et inoffensif, condamné pour le viol et le meurtre de deux fillettes. Assez rapidement convaincu de l’innocence de John Caffey, doté de pouvoirs surnaturels et d’une extrême douceur, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.

La Ligne verte décrit un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde. Forte d’une vraie morale et de vraies remises en question des mentalités humaines sur la peine de mort, entre autres, La ligne verte nous livre de véritables messages sur la nature, souvent abjecte, de l’être humain. L’émotion est au rendez-vous, les larmes vous submergeront en lisant ce récit. L’injustice de toute cette histoire vous indignera certainement.

La part fantastique s’intègre parfaitement à l’histoire, tous les personnages sont justes et le rythme est excellent. Ce roman de Stephen King est très différent de ses habituelles incursions dans l’horreur, c’est terriblement efficace et dérangeant.