Un nouveau défi à la Médiathèque où un nombreux public adolescent est invité à découvrir le métier de bibliothécaire à travers un genre littéraire des plus attractifs, le roman policier.

L'occasion au passage de fuir les idées reçues et mieux connaître les arcanes et dessous de la Médiathèque au fil d'une enquête assez particulière.

Chapitre 1

A l'automne 2017, les collégiens et lycéens sont invités avec leurs enseignants à "prendre le pouvoir" sur la collection de romans policiers pour adolescents. Nos bibliothécaires en herbe se plongent alors dans la vie du secteur jeunesse en participant à un comité de sélection, en choisissant des titres et en "désherbant" de manière tantôt sérieuse tantôt loufoque la collection. Une découverte pour beaucoup...

"désherber" c'est en jargon de bibliothécaire, la tâche difficile mais nécessaire d'éliminer des titres anciens, inutilisés ou démodés afin de laisser la place aux nouvelles acquisitions...

Chapitre 2

Mais le travail de bibliothécaire, c'est aussi donner envie de lire, de défendre des auteurs et des oeuvres. Nos jeunes bibliothécaires s'attaquent sans tarder à la création d'un événement autour du polar : une murder party dans l'univers des bibliothèques. La bibliothécaire porteuse du projet leur concocte une structure commune à partir de laquelle les personnages, victimes, suspects, crimes et indices sont à imaginer. Suite à d'intenses séances de création, de rédaction et de délires, 8 murder parties opposent les classes entre elles en mars 2018. Chaque élève est tour à tour auteur, acteur, joueur au fil de ces énigmes cruelles, drôles et tordues, aux titres prometteurs : Murder manga, Mortelle party, Meurtre au milieu des livres, La plume assassine, Gorgée fatale, Vol sans retour, Une scène au milieu des romans d'amour, Que justice soit faite !

Distribution

Les classes de cinquième du collège François d'Assise, de quatrième de Saint-Paul, de seconde du Lycée Jean-Puy, de première d'Albert-Thomas et 2 clubs lecture des collèges Albert-Thomas et Saint-Paul, ainsi que leurs documentalistes et enseignants de français se sont impliqués avec passion dans ce projet.

Preuve à l'appui avec les quelques photographies témoins qui émaillent cet article...