Derrière cette expression qui prend racine dans les années 50 aux États-Unis sous le terme DIY (Do It Yourself) se cachent des individus qui ne se contentent plus d’acquérir des biens de toutes sortes, mais qui souhaitent au contraire apporter leurs pierres à l’édifice en créant, réparant, modifiant, ou détournant les objets du quotidien, le tout en partageant leurs expériences avec autrui.

Au cours des deux décennies 60-70 avec le mouvement hippie (Stewart Brand et son catalogue) et le mouvement punk, l’expression s’élargit et les valeurs qu’elle véhicule se rattachent à la contre-culture et prônent un rejet de la société de consommation.

 Néanmoins, parler du DIY pour en définir l’exacte origine serait présomptueux, tant le concept s’inspire de savoirs (savoirs des populations dites primitives, remèdes de grands-mères, scoutisme…).

 Aujourd’hui le DIY est présent partout et nombre de cultures naissent et s’entremêlent avec celui-ci : Hacking, Open source, Crowdfounding, Maker pour n’en citer que quelques-unes.

Internet, véritable accélérateur de l’émergence du Do it yourself dans les années 90 et particulièrement au début des années 2000 avec la naissance du web 2.0 a donné la possibilité aux individus, via la démocratisation des ordinateurs et la naissance des smartphones, d’interagir et de partager beaucoup plus rapidement que cela n’avait été fait jusqu’ici.

Il y a aujourd’hui dans ce mouvement décroissant une récupération commerciale du concept, les industriels en ont fait un marché, ils ont bien compris le besoin d’individualité et de personnalisation du consommateur dans une société de plus en plus formatée et n’hésitent pas à proposer différents biens et/ou services, passant des meubles à personnaliser ou à monter soi-même à des garages où le client peut effectuer différentes interventions (vidanges, changement plaquettes), etc… Les magasins de bricolage ne sont pas en reste et ont su tirer profit de la demande.

Youtube, Vimeo, Dailymotion et d’autres sites proposent un nombre impressionnant de tutoriels sur des sujets en tout genre. Chacun peut aujourd’hui devenir acteur/créateur dans des domaines qui étaient auparavant difficiles d’accès (journalisme, photographie, informatique). Ce qui était avant une affaire de geeks hippies, fédère à présent nombre de personnes.

À cette image et afin de parfaire vos connaissances dans différents domaines, la médiathèque vous propose une sélection de documents empruntables ou consultables sur place, et pour que naisse en vous l’envie de faire, voici une sélection de liens tutos et autres joyeusetés sur le sujet, issus du défunt site : terraeco.net.

A vos mains, prêts…